Être au mauvais endroit au mauvais moment [pv Chuck Privles]

.La jeune femme courait à travers le parc, en Tee-shirt et en short. Son top était rouge et son short noir, ce qui lui donnait un peu un air de pomper dératé. La jeune femme courait à en perdre haleine. Ben oui, elle s’était perdue, comme par hasard =.=’. Sauf que là, c’était très particulier. Juste lorsqu’elle s’était mis dans la tête l’idée de rentré, l’orage qui menaçait depuis quelques heures déjà s’était décidé à éclater. Et dire que quelques minutes auparavant, les fleurs s’épanouissaient sous l’air lourd de cet après midi d’automne, que l’herbe grasse ondulait sous les bourraque de vent chaud, le tout donnait un air très chaleureux, un air qui venait bel et bien de la saison de l’automne. Car effectivement, qu’était une saison si ce n’est un point de vue ? Un point de vue bien sur accordé par tout le monde, un point de vue autour duquel se regroupait quelques critères et des sensations particulières, propre à chacune des saisons. Des quatre saisons qui partageaient l’année en quatre, la préférée de la jeune femme brune était l’actuelle, l’automne. Sentir le vent chaud sur sa peau, une fine bruine, et l’arc-en-ciel qui couronne les paysages magnifiques constitués d’ocre. Les feuilles volantes, qui allaient du rouge bordeau au doré prononcé, en passant par une multitude de nuance différentes. Des couleurs qui ne laissaient jamais de marbre la jeune femme.

.Alexe avait le souffle court et rauque. Cela faisait maintenant plusieurs minutes qu’elle courrait dans le parc, traversant des chemins, qui se ressemblaient tous. Au début, elle avait espérer se souvenir du chemin qu’elle avait emprunté pour venir jusque là. A présent, elle espérait juste tomber par hasard sur un petit panneau qui lui indiquerai le sens u retour, car l’orage qui grondait sur le parc ne faisait pas semblait de gronder, et la pluie qui tombait en trombes d’eau du ciel sur la terre était bien réelle aussi, et trempait la jeune femme sans plus se soucis. Ses longs cheveux bruns plaqués contre son crâne dégoulinaient le long de son dos, sur un Tee-shirt détrempé depuis longtemps. Quand à son short, je ne mentionne même pas son état, qui était au moins aussi pitoyable que le reste. Mais outre que l’aspect extérieur, dont la jeune femme se fichait, Alexe se sentait quand même bel et bien pommée. Mais … Ne venait-elle pas déjà de passer par là ? Non, ces ibiscus tous rabougris n’y étaient pas. Et … ? Non. Son sens de l’orientation pour le moins défaillant de l’aidait pas dans sa tâche, surtout que la pluie changeait bien l’aspect des choses. Mais d’Alexe, il émanait toujours cette naturelle joie de vivre, cette énergie naturelle qu’elle dégageait toujours. Et bien que perdue et sensiblement énervée, c’est un sourire contrit qui s’affichait sur sa mine boudeuse.

.Alexe, sans perdre espoir, s’était finalement arrêtée de courir. Quitte à être là et trempée, autant profiter puisqu’elle ne ferait sans doute pas cela souvent ! La jeune femme passe une main distraite dans ses cheveux plaqués sur son crâne, plus par réflexe qu’autre chose, avant de pousser un long soupir et peindre sa figure d’un sourire naturel. C’est vrai qu’elle ne faisait pas souvent cela, et se balader ainsi sous la pluie, bien qu’être à la portée de n’importe quel imbécile, n’est pas à la porté de n’importe qu’elle académicien ! Qui sait si elle n’était pas même la première à la faire ? Le livre des records avait-il encore une petite place pour elle ? A cette pensée plutôt naïve, le pas de la jeune femme devint plus léger et insouciant, malgré son short qui lui rentrait désagréablement dans la raie des fesses. Il est vrai qu’en l’achetant, elle avait vérifié à ce qu’il ne la serre pas trop en temps normal, mais elle n’avait pas penser au fait qu’il lui rentrerait là dedans en pleine tempête. Un éclair déchira le ciel en deux, suivit de très près par un tonnerre assourdissant. Alexe, un eu boudeuse de s’être vraiment perdue, alla s’adosser contre un arbre, en espérant qu’il la protègerait un peu de la pluie jusqu’à ce que celle-ci se calme. Alexe se laissa lentement glisser le long du tronc humide, et posa ses fesses sur la terres humides, son regard marron et pétillant se promenant sur les alentours, qui étaient à vrai dire, plutôt gris qu’autre chose.